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Le 4 juillet a révélé une faille importante dans la sécurité de l'espace aérien américain

Par

Dedrone

1. L'absence surprenante de restrictions de vol temporaires a laissé le ciel sans protection

Le jour de l'indépendance, les États-Unis ont accueilli des dizaines de spectacles de drones et, selon les estimations historiques de l'American Pyrotechnics Association, une moyenne de 14 000 feux d'artifice publics. Pourtant, seules 19 restrictions temporaires de vol (TFR) liées au 4 juillet ont été émises à l'échelle nationale.

Ce chiffre est alarmant, surtout si l'on considère les risques encourus. Les drones volant à proximité de feux d'artifice ou de grandes foules peuvent déclencher des incendies, provoquer des collisions en vol, tomber sur des spectateurs et les blesser, déclencher la panique ou être utilisés pour perturber intentionnellement des événements. Et sans TFR en place, il n'y a pas de cadre juridique pour l'application de la loi. Pas de restrictions, pas de mesures dissuasives, pas d'autorité pour agir.

Même dans les quelques endroits où des TFR ont été émises et où Dedrone avait une couverture, nous avons détecté une moyenne de 71 incursions de drones non autorisés par site ! Les TFR sont essentiels, mais ils ne s'appliquent pas d'eux-mêmes.

Un récent décret reconnaissant l'importance des TFR a demandé à la FAA de les mettre à disposition dans des formats ouverts pour la géolocalisation et la navigation des drones, et a appelé à une application plus stricte et à de meilleurs outils de détection. Mais il n'a pas abordé le problème le plus important : la manière dont les TFR sont déposées en premier lieu.

En effet, la FAA ne délivre pas de TFR automatiquement. Elle ne répond qu'aux demandes officielles, généralement émanant des forces de l'ordre, des autorités municipales ou des organisateurs d'événements. Et dans de nombreux cas, personne n'est officiellement responsable de cette étape. Le processus s'effondre avant même d'avoir commencé.

Résultat : des cieux remplis de drones et seulement un petit nombre de zones réglementées en place pour permettre l'application de l'espace aérien.

2. Les TFR : Une base, pas une solution

Les TFR jouent un rôle essentiel dans la sécurité de l'espace aérien. Lorsqu'elles sont approuvées, elles :

  • Définir l'espace aérien réglementé
  • Donner aux forces de l'ordre une autorité légale claire pour enquêter sur les activités de drones non autorisées et prendre des mesures si nécessaire.
  • Permettre la coordination avec les partenaires locaux, étatiques et fédéraux
  • Informer les pilotes de drones conformes des zones interdites de vol

Mais le système s'effondre rapidement dans l'environnement actuel des drones :

  • La plupart des drones n'intègrent pas de géofencing ou celui-ci est facilement contourné par le pilote.
  • Souvent, les pilotes amateurs ne vérifient pas les avis de missions aériennes (NOTAM) de la FAA, qui sont des alertes officielles communiquant des modifications temporaires de l'espace aérien, comme les TFR pour les événements publics. En conséquence, de nombreux pilotes de drones volent sans le savoir dans des zones réglementées, ce qui pose des problèmes de sécurité et d'application de la loi.
  • Les TFR sont difficiles à mettre en œuvre. Le processus peut prendre jusqu'à 90 jours et comprend la coordination de la FAA, une demande formelle au moins 45 jours à l'avance et l'approbation finale environ une semaine avant l'événement.
  • Les forces de l'ordre disposent de moyens limités de détection en temps réel et d'identification des opérateurs.

Sans TFR, les agences doivent surveiller les menaces sans pouvoir y répondre. Et même lorsqu'une TFR est active, l'application de la loi reste difficile sans outils de détection et de suivi des drones.

3. Pas de TFR, pas d'autorité : Pourquoi les agences ne peuvent souvent pas agir

Lorsqu'un drone pénètre dans l'espace aérien au-dessus d'un événement public, les options des forces de l'ordre sont limitées si aucune TFR n'est en vigueur :

  • Les agences ne peuvent pas détenir un pilote ou saisir un drone uniquement pour avoir survolé une foule
  • Aucune violation de l'espace aérien de la FAA ne justifie l'intervention.
  • Souvent, les agents n'ont pas de justification légale claire pour interroger ou identifier l'opérateur.

Le survol de personnes peut être légal en vertu de la sous-partie D de la partie 107 de la FAA, qui autorise certaines catégories de drones à survoler des personnes dans des conditions strictes. Toutefois, la plupart des amateurs et de nombreux opérateurs commerciaux ne remplissent pas ces conditions. Dans ce cas, le vol peut violer les règles de la FAA, mais cela ne suffit pas à donner aux forces de l'ordre locales le pouvoir d'agir. À moins qu'une ordonnance locale n'interdise l'activité des drones dans la zone concernée ou que le drone ne constitue une menace immédiate, les forces de l'ordre ne disposent souvent d'aucune base juridique pour intervenir.

Grâce aux outils de lutte contre les drones, les agences peuvent être en mesure de détecter et de suivre un drone et de localiser le pilote. Mais en l'absence d'une TFR ou d'une autorité locale, ces renseignements ne se traduisent pas toujours par une action. Une TFR, combinée aux données de localisation du drone et du pilote, donne aux agences le pouvoir d'interroger l'opérateur, d'émettre des contraventions ou d'ouvrir une enquête, le tout sur une base juridique claire et défendable.

Lorsqu'un TFR est en place, les agences de sécurité publique y gagnent :

  • Compétence d'action
  • Pouvoir d'interpeller ou de verbaliser les opérateurs non autorisés
  • Coordination avec la FAA et les partenaires fédéraux en cas d'escalade de l'application de la loi ou de suivi juridique.
  • Un cadre juridique défendable pour l'intervention en temps réel

Un TFR n'arrête pas un drone. Mais il donne à la sécurité publique la possibilité légale d'engager le pilote lorsqu'un drone est détecté en train de violer un espace aérien restreint.

4. Passer de l'autorité à l'action : Le pouvoir de la détection

Les TFR définissent les règles. Même avec une TFR en place, l'application dépend de la détection en temps réel et de l'identification de l'opérateur. Les plateformes de détection telles que Dedrone d'Axon offrent cette visibilité :

  • Alertes instantanées lorsque les drones pénètrent dans un espace aérien restreint
  • Identification des drones, y compris les modèles bricolés et commerciaux
  • Localisation du drone et de son opérateur
  • Données exploitables pour les enquêtes, les rapports et les poursuites judiciaires

Du 1er janvier au 4 juillet 2025, Dedrone a enregistré 403 768 violations de normes, soit une augmentation de 15% par rapport à la même période en 2024. Le 4 juillet 2025, Dedrone a détecté 33 708 vols de drones à l'échelle nationale, soit 2,36X le trafic quotidien moyen de drones. Au niveau national, 37% des vols de drones du 4 juillet aux États-Unis ont violé une directive de la FAA.

Les TFR constituent la base juridique. La technologie de détection fournit des renseignements en temps réel. Mais l'une sans l'autre laisse un vide critique.

Sans TFR, l'autorité de contrôle est limitée. Sans détection, les menaces restent invisibles.

Pour sécuriser les événements publics, en particulier ceux qui impliquent des feux d'artifice ou des spectacles de drones, ces deux éléments sont essentiels.

‍Dedroneby Axon comble cette lacune

‍Nousdonnons aux équipes de sécurité publique les outils et les informations nécessaires pour prendre des mesures au moment opportun, qu'il s'agisse de l'assistance TFR, de l'évaluation des risques liés à l'espace aérien, de la détection en temps réel ou de la communication d'informations après un événement.

Vous organisez un spectacle de drones ou un feu d'artifice ? Nous pouvons vous aider à sécuriser l'espace aérien.

Publié

29 juillet 2025

| Mise à jour

29 juillet 2025

A propos de l'auteur

L'équipe marketing de Dedrone est chargée de partager les nouvelles, les mises à jour et les solutions en matière de défense contre les drones avec les organisations du monde entier.