Joint Base Myer-Henderson Hall
Militaire
150,000
Arlington, Virginie, États-Unis
Selon une interview conduite avec le Washington Post, les adversaires cherchent à « infliger le plus grand préjudice aux États-Unis au moindre coût ». Une attaque de drone est l'une de ces menaces, selon le Col. Duggan. Un drone non autorisé survolant une base militaire peut être inoffensif ou, pire encore, être déployé pour mener une « frappe chirurgicale spécifique ou simplement pour paralyser ou susciter la peur ».
Joint Base Myer-Henderson Hall a collaboré avec Dedrone pour détecter les aéronefs sans équipage sur ou à proximité de certaines parties de deux installations de la base : Fort McNair à Washington et Fort Myer à Arlington. Selon la presse, le commandant de la base JBM-HH, le Col. Patrick Duggan, a travaillé avec Dedrone pour quantifier la menace des drones à l'aide de données. Une évaluation de 56 jours de la détection des drones a été réalisée par Joint Base Myer-Henderson Hall à l'aide de capteurs DedroneSensors, révélant 95 cas d'activités de systèmes d'aéronefs sans équipage (UAS : unmanned aircraft systems) auparavant indétectables dans les environs immédiats de l'installation.
Selon les résultats finaux, DedroneSensors a détecté 52 cas d'activité UAS dans le rayon d'action du capteur pendant les 26 jours de collecte de données à Fort McNair. Une période de collecte de 30 jours à Fort Myer a donné lieu à 43 détections de drones.
Les drones constituent un problème national existentiel qui aurait dû être résolu depuis longtemps. Ce n'est qu'une question de temps avant que les drones ne soient utilisés pour transporter des produits chimiques, des explosifs, des armes légères ou des kamikazes vers une installation, une personne ou une foule sur une base militaire.
Col. Patrick M. Duggan